Des rabais d’un fournisseur. Des rabais sur les commandes groupées d’un autre fournisseur. Des camions de livraison en retard qui vous rongent de l’intérieur car tous vos steaks sont dedans…
Mais vous restez là, tranquille, résolvant chaque problème l’un après l’autre.
Vous connaissez bien ce jeu n’est-ce pas ?
C’est ce que l’on appelle la procédure d’approvisionnement en F&B de restaurant et vous êtes un véritable maître Jedi en la matière.
Mais…
Mais…
L’approvisionnement (ou la fourniture… mais jamais l’« achat ») fait tellement partie intégrante des tâches de restauration qu’il peut être avantageux de le maîtriser en permanence.
Car après la gestion des stocks, les erreurs d’approvisionnement en F&B sont la raison n°1 pour laquelle les exploitants peinent à maîtriser leurs coûts des aliments.
Et bien que vous puissiez avoir des compétences innées en approvisionnement ainsi qu’en négociation avec les fournisseurs, si vous n’optimisez pas votre processus du début à la fin, ces erreurs d’approvisionnement continueront à s’accumuler. Et s’accumuleront encore et encore. Et seront même amplifiées avec des ordres d’approvisionnement concernant les entreprises multi-établissements.
Dans ce guide d’approvisionnement en F&B, je vous aiderai à aiguiser vos griffes en matière de procédure d’approvisionnement jusqu’à ce qu’elles soient toutes bien belles et brillantes, et prêtes à réduire en miettes les coûts croissants des aliments.
Voici donc les thèmes abordés ici :
Prêt à vous plonger dedans ?
Comme je l’ai mentionné plus haut, lorsque nous parlons de faire entrer de la nourriture et des boissons dans une entreprise de restauration, il ne s’agit pas simplement d’« acheter » des choses.
Le terme « acheter » est dans ce cas un mot beaucoup trop couramment utilisé.
« Acheter » donne l’impression que cette opération est très simple.
Mais elle est tout sauf « simple » :
L’approvisionnement en F&B pour restaurant (fourniture) est une fonction intentionnelle, axée sur les objectifs et méticuleusement planifiée, qui porte sur la recherche, la sélection, l’achat, la réception, le stockage, l’utilisation et le contrôle de la marchandise essentielle à l’entreprise. L’objectif est de maintenir des niveaux d’inventaire optimaux sans trop dépenser ni gaspiller.
Vous comprenez ?
C’est pourquoi nous parlons d’approvisionnement en F&B plutôt que d’achat.
L’approvisionnement en nourriture et en boissons est un processus qui vous permet de réaliser votre objectif, et cet objectif peut être résumé comme suit —> ne pas avoir de manque, ne pas gaspiller, ne pas perdre de vue les coûts des aliments.
Et vous arriverez à ce résultat en vous concentrant sur :
C’est simple, non ?
Eh bien, même si votre première impression vous fait dire que « non, ce n’est pas simple », vous pouvez tout de même essayer de rendre cette mission aussi simple et indolore que possible. Pour cela, vous devrez vous concentrer sur (et en optimisant) chaque étape de votre cycle d’approvisionnement en F&B avant d’être confronté à d’éventuels problèmes.
Et voilà comment faire cela…
Si vous voulez conserver un approvisionnement efficace de votre restaurant, vous devez commencer par considérer l’ensemble du processus comme un cycle, et non comme une opération ponctuelle.
Même si cela signifie que votre travail n’est jamais terminé (l’achat d’un restaurant n’est pas le type d’activité que l’on créé et qui se gère toute seule), il existe encore des façons d’optimiser l’ensemble de votre activité afin qu’elle fonctionne comme une machine bien huilée.
Voici une version allégée et sans gras d’un processus d’approvisionnement de restaurant :
Lorsque vous vous approvisionnez pour une grande entreprise, pour plusieurs établissements ou pour une simple entreprise, suivre ces étapes vous permettra d’obtenir de meilleurs résultats. Choisissez de meilleurs fournisseurs, servez de meilleurs produits et réduisez le coût de vos aliments. Et tout cela sans faire d’erreurs coûteuses !
Je commencerai ici avec une mise en garde :
Les petites et moyennes entreprises de restauration n’ont généralement pas de procédures opérationnelles normalisées (PON) ni de stratégies d’approvisionnement très robustes.
Certaines ne pensent pas en avoir besoin… d’autres ne savent pas de quoi il s’agit.
Quoi qu’il en soit, ces PON d’approvisionnement pour F&B sont la première étape dans le cycle d’approvisionnement d’un restaurant.
Si cela est nouveau pour vous, imaginez un ensemble d’instructions indiquant comment et pourquoi certaines tâches d’approvisionnement sont réalisées telles qu’elles le sont.
Un exemple de PON d’approvisionnement pourrait être :
Exemple: règle de prise de commande n°1
“Les commandes de F&B pour tous les établissements XYZ sont examinées et envoyées aux fournisseurs par le directeur des achats du groupe tous les vendredis et mardis après-midi. Les articles commandés sont livrés par le fournisseur aux établissements tous les lundis et jeudis matin”.
Qu’est-ce que cela nous apprend ?
Une autre illustration :
Exemple: règles sur les spécificités alimentaires n°1
“Les établissements du groupe ABC ont des menus qui nécessitent l’utilisation de catégorie : « Meilleurs morceaux ». Les points de vente du groupe XYZ ne servent pas de morceaux de viande coûteux et ne devraient donc demander (et n’utiliser) que la catégorie : « Bons morceaux ».”
Qu’est-ce que cela nous apprend ?
Peu importe la taille de votre entreprise, je vous encourage au moins à codifier les bases de votre processus d’approvisionnement.
Si vous faites partie du service gestion de l’entreprise, sachez que cette démarche aidera les nouveaux agents d’approvisionnement à travailler.
Et si vous dirigez actuellement l’approvisionnement, cela vous facilitera la vie lorsque vous serez en vacances ou que vous devrez former votre remplaçant(e).
Vous souvenez-vous de votre principale responsabilité en tant que gestionnaire des approvisionnements ?
Le bon produit… au bon prix… et au bon moment ?
Eh bien, pour arriver au « bon moment », vous aurez besoin de connaître votre stock sur le bout des doigts.
Ce que vous cherchez ici, ce sont des états de stocks précis et vos ingrédients par niveaux.
Vous devriez toujours vous approvisionner par rapport aux niveaux moyens car ils ont été calculés sur la base d’historiques de ventes.
Ils vous permettront ainsi de vous rapprocher au maximum des bons montants (sans surstockage ou sous-remplissage).
À moins d’effectuer un comptage quotidien, il existe deux façons d’obtenir ces chiffres :
Les deux méthodes sont valides et produisent d’excellents résultats lorsqu’elles sont utilisées correctement.
Mais…
Vous imaginez travailler avec un inventaire constant dans 20 établissements différents ?
Des centaines de fois (par nuit) quelqu’un, quelque part, pourrait oublier de noter quelque chose, faussant alors complètement les comptes. Dans ce cas, il semble beaucoup moins risqué de laisser le logiciel s’occuper de l’inventaire car il vérifiera et décomposera les données de PDV pour arriver au nombre d’ingrédients individuels qui doivent être décomptés. Et s’il y a une chose qui est certaine, c’est que vous n’oublierez certainement pas d’imprimer la facture pour le client.
Apicbase s’intègre à votre PDV, en créant des suggestions de commande vous permettant d’économiser de l’argent en combinant vos données de vente et votre état actuel des stocks. Tout ce que vous avez à faire est d’appuyer sur un bouton et un formulaire de commande sera envoyé directement à votre fournisseur.
En ce qui concerne la sélection des fournisseurs, vous aurez beaucoup de choix.
La première chose que vous aurez à décider est le nombre optimal de fournisseurs qui vous conviendrait. Si vous avez trop peu de fournisseurs, vous risquez des pénuries et ainsi que d’avoir à payer trop cher. Trop de fournisseurs, et vous pourriez disperser votre budget (et ne pas avoir droit à des remises groupées).
Quel est le nombre optimal de fournisseurs ?
Il n’y a pas de nombre d’or ici, mais il est préférable d’avoir deux ou trois fournisseurs pour vos principaux produits (viande, produits laitiers et produits préparés), et une poignée de fournisseurs pour les spécialités (charcuterie, champignons, vins). De cette façon, vous aurez différentes alternatives pour vos produits essentiels, mais pourrez accepter des offres occasionnelles pour faire en sorte que vos fournisseurs restent compétitifs.
Il existe différentes façons d’appréhender les transactions avec vos fournisseurs :
Les cinq façons d’appréhender les transactions avec les fournisseurs sont :
De plus, vous aurez la possibilité de choisir entre les fournisseurs généralistes ou spécialisés, les centrales d’achat, les accords avec les fabricants, les magasins-entrepôts… la liste est longue.
Ne vous emmêlez pas les pinceaux dans toutes ces options.
Si vous exploitez une grosse entreprise, vous obtiendrez probablement une liste de fournisseurs pré-approuvés par le groupe.Utilisez-la — ces fournisseurs ont été pré-approuvés pour une raison.Si vous êtes un petit exploitant, intéressez-vous à ce que font vos concurrents.Si la plupart d’entre eux ont 2-3 offres généralistes + 1 offre spécialisée + 1 offre d’achat de groupe, c’est parce que cette combinaison fonctionne bien dans votre région.Pas besoin de réinventer les choses dans ce cas.
Cela dit, une fois que vous posséderez une bonne liste de fournisseurs avec lesquels travailler, vous devrez déterminer avec lequel vous en aurez le plus pour votre argent.
La plupart des exploitants évaluent les fournisseurs en fonction de trois éléments :
Le prix – Rappelez-vous que vous ne cherchez pas le meilleur prix… vous cherchez le meilleur prix correspondant à vos besoins. Dans le monde de la restauration, une affaire est bonne seulement lorsque l’on parle de la même qualité pour un prix plus bas (crédit et délais de livraison restant similaires).
La qualité – Le fournisseur peut-il livrer selon les spécifications en matière de qualité ? Combien de fois ont-ils remplacé votre commande avec un article de qualité inférieure ? Ont-ils été francs à ce sujet ?
La livraison — Pouvez-vous vous entendre avec le fournisseur sur des délais de livraison qui vous conviennent ? S’ils livrent constamment en retard, il se peut qu’ils causent des problèmes à votre équipe de production.
Après avoir fait quelques commandes auprès de votre fournisseur, vous pourrez le noter par rapport à ces trois éléments.La plupart des exploitations utilisent un système de classement chiffré, la note du fournisseur la plus élevée étant de 10/10/10. Cela signifie que, sur 10 fournisseurs, le fournisseur concerné a le meilleur prix, la meilleure qualité et les meilleures conditions de livraison.
Bien que ce soit le scénario idéal, dans la vraie vie, vous devrez probablement vous contenter d’une note de prix inférieure si vous cherchez des articles de qualité supérieure et une livraison dans les délais.
Qu’en est-il des boissons ?
La plupart des exploitants se fournissent en boissons auprès des grossistes, car les expéditeurs ne sont pas enclins à travailler en petites quantités (à l’exception des expéditeurs de vin qui travaillent avec certains restaurants étoilés du guide Michelin).
La qualité est standardisée, et les prix ne varient pas beaucoup tout au long de l’année, ce qui rend le contrôle des stocks et des prix plus simples.
Concentrez-vous sur la recherche de la meilleure affaire possible auprès d’un grossiste de confiance et surveillez les délais de livraison et de paiement.
La plupart des restaurants commandent sur une base hebdomadaire ou bimensuelle, certaines d’entre elles passant même des commandes mensuelles.
Une bonne règle de base est de passer des commandes aussi souvent que vous en avez besoin si cela vous aide à contrôler votre coût des aliments.Votre objectif ici est d’être en mesure de produire en tout temps, sans avoir à mettre tout votre argent dans le stock car vous avez fait une erreur de calcule.
En règle général, passer une commande est une procédure en 3 étapes :
Maintenant que vous connaissez la quantité pour chaque ingrédient, vous devez déterminer la qualité. Vos coûts de recettes vous amèneront probablement à concevoir une feuille de calcul qui contiendra les spécificités des produits, comme celles présentes ci-dessous :
(Si vos spécificités ne sont pas aussi détaillées, cela peut être acceptable. La plupart des articles sont normalisés — par exemple, quand vous dites «coupe contre-filet», la plupart des vendeurs savent qu’il s’agit du meilleur morceau de viande, désossé, sans dépôts de suif et sans cartilage). Lorsque vous avez déterminé vos quantités et qualités, vous pouvez continuer à remplir votre bon de commande. Vous aurez besoin de plusieurs exemplaires de ce document, et votre préposé à la réception (à chaque emplacement si vous exploitez une entreprise multi-établissements) doit en avoir un pour qu’il puisse contrôler les livraisons.
Votre formulaire de commande doit être détaillé, mais sans se transformer en un document de 3 pages. Les choses les plus importantes à notifier comprennent :
Remarque : à ce stade, vous saurez déjà quels fournisseurs recevront quels formulaires de commande. Cependant, si vous achetez des produits non périssables en grande quantité, il est recommandé de passer un appel d’offre dans votre publication commerciale locale (ou de faire des achats dans divers endroits pour obtenir des tarifs de façon plus informelle). Si vous n’êtes pas pressé de conclure l’affaire, vous pourriez être en mesure d’obtenir un meilleur prix pour les mêmes produits.
A titre informatif – Si vous utilisez la plateforme Apicbase de gestion de F&B, cette étape sera très courte.
Apicbase connaît déjà vos niveaux de stocks et génère automatiquement des suggestions d’approvisionnement.
Ces suggestions ont été faites grâce à votre PDV, votre inventaire et vos factures, de sorte que l’e-mail du formulaire de commande (avec tous les détails) est prêt à être envoyé.
Voilà le deal…
…vous pouvez avoir les meilleures PON d’approvisionnement de restaurant…
… faites très attention à qui vous achetez, et à quel prix…
…passez des heures chaque mois à réclamer et à demander des rabais.
Mais si vous ne contrôlez pas soigneusement tout ce qui est livré, ce n’est pas la peine de faire tout cela.Car vous n’aurez aucun contrôle sur ce qui arrive (en termes de quantité et de qualité) et si c’est utilisable ou non, mais vous payerez quand même.
Alors comment éviter cela ?
Apportez à votre équipe en charge de la réception (commis, chefs ou gestionnaires, selon votre organisation) l’information et les compétences dont ils ont besoin pour faire leur travail avec exactitude et consciencieusement.Cela inclut une formation régulière sur les procédures de réception et la qualité des aliments.De plus, l’équipe de réception doit avoir accès aux formulaires de commande afin de travailler avec les bonnes données.
Le commis à la réception (gestionnaire ou chef dans les petites exploitations) est responsable de :
Dans les entreprises où la livraison est centralisée (les marchandises sont livrées à un endroit et ensuite distribuées aux différents établissements par l’exploitant), certaines de ces étapes ne sont pas obligatoires. Cependant, si vous en avez la possibilité, je suggère de mettre en place une procédure de réception dans chaque établissement. Il s’agit là d’une mesure de protection dans le cas où quelque chose n’aurait pas été fait correctement lors de la première inspection ou s’il y a eu des vols en cours de route entre le point A et le point B.
Les utilisateurs d’Apicbase dispose du module de cuisine central pour garder un œil sur les commandes internes.
La dernière étape du cycle d’approvisionnement des restaurants en F&B est également celle qui est la plus souvent oubliée par les opérateurs.
Il est ici évidemment question de vérifier les factures et les paiements.
Quand les choses deviennent difficiles, nous agissons tous de la même façon, à tourner chaque pièce deux fois avant de la dépenser. Mais… qu’en est-il lorsque les choses se passent bien ? Eh bien, vous payez vos factures à temps, avec rien de plus qu’un simple chèque, n’est-ce pas ?
Votre service d’approvisionnement et votre service comptabilité doivent travailler ensemble tous les mois pour vérifier les factures avant qu’elles ne soient payées. Il s’agit là de vérifier la quantité et la qualité des marchandises livrées et de les associer aux bons de commande et aux listes quotidiennes des marchandises reçues.
Si des remises, des rabais ou des corrections ont été approuvés, ils doivent figurer sur la facture. Si ce n’est pas le cas, il est préférable de régler le problème avec le fournisseur avant le paiement.Régulièrement (une fois tous les six mois), assurez-vous de passer en revue vos paiements pour vérifier que vous avez déposé les bons montants dans les comptes des fournisseurs. Si vous automatisez vos paiements, une erreur pourrait se glisser ici occasionnellement. Si vous avez payé moins que ce qui était dû, vous en entendrez parler par le fournisseur. Mais si vous avez payé plus… eh bien, vous ne le récupérerez probablement pas à moins de le demander.
Dans un écosystème technologique solide, le logiciel back-of-house s’intégrera au logiciel de comptabilité. Le lien garantit que les bons de commande correspondent aux factures. Et ce n’est qu’après validation par le responsable de la chaîne d’approvisionnement que les paiements seront effectués par l’équipe comptable.
Apicbase vous aidera aussi dans ce domaine bien sûr.
Et voilà vous l’avez…
Un processus d’approvisionnement F&B infaillible, du début à la fin, qui ne laisse rien au hasard. Aucune trace inexplorée. Et aucun sou dépensé sans compter.
Car ne nous leurrons pas…
La raison pour laquelle tous les opérateurs se concentrent sur la partie approvisionnement de l’équation est pour voir où ils peuvent réduire le coût des aliments d’un point de pourcentage ou deux.
Il n’y a aucune honte à avoir par rapport à cela — c’est d’ailleurs exactement ce que vous devriez faire.
Et Apicbase peut vous aider à aller encore plus loin.
Étant donné que l’inventaire des restaurants et l’approvisionnement sont étroitement liés, il est avantageux d’avoir un logiciel en place qui puisse gérer les deux choses simultanément.Il vous permet d’économiser des heures de travail manuel mais, plus important encore, il réduit considérablement la probabilité que vous ou quelqu’un de votre équipe fassiez une erreur qui pourrait s’avérer coûteuse.
Qu’est-ce que vous en dîtes ?
Lancez Apicbase et profitez des commandes assistées, du contrôle interne des commandes et de la gestion des fournisseurs, tout en obtenant des informations importantes sur les achats spécifiques aux points de vente.
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